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D'ailleurs po​è​tes

by Papillon de mai

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1.
Soleil noir Au bout de mes doigts morts Je tiens la sphère d'or, Elle brille encore Des débris des espoirs, Ces poussières d'étoiles Héritées du hasard Et que la vie dévore . Esclave sans lumière Des espaces et du temps Inexorablement Sans aucune clairière Où délasser le corps Je vais, je m'indiffère, Sans rechercher un port . Et parfois se ravivent De ces éclaboussures Comme des flammes vives Mais qui jamais ne durent Car le bateau chavire Dès qu'il reprend le flot Frappé en plein tribord Et poète maudit Mes inutiles stances Mourront dans le silence Et qu'enfin les cieux brûlent En un dernier verdict La braise de mes yeux Aux invisibles feux De mon ultime Soleil Noir !
2.
Au jardin de lavande Ma fiancée est un jardin de lavande Aux lèvres de coquelicots Aux cheveux de jasmin rose ... Oh, comme j'aime ses cheveux Son coeur me conte en murmurant, ces prairies infinie de lavande mauve Où chaque nuit je me perds Et que j'embrasse bouquet après bouquet Disposant dans son coeur: lavande, pavot jasmin petunias mauves, et campanules ... De ses doigts blancs coulent Des gouttes parfumées Qu'elle dépose sur ma peau, tendresse et tristesse Mon coeur est plein des arômes des lavandes en pleurs, si chère odeur de ses larmes odorant son coeur, sa douleur, sa passion Ah mon bel amour, dissimulé comme herbe à chérubin, Je reviendrai ce soir sous ta fenêtre, Te chanter mon chant de lavandière À peine s'amoindrira le parfum dans tes tresses Que je viendrai, lavande perdue dans tes rêves...
3.
Crépuscule Ce qui n'est pas juste Devient approprié. Ça commence comme un soupir Du sommeil qui s’efface devant le crépuscule paisible Et résonne Comme le cri de la corneille solitaire Sur le margousier. À la chaleur brûlante d’une silhouette grandissante Qui s’élève comme l'arôme D’une terre humectée. Ce qui n'est pas juste, Devient alors approprié Quand tu caresses les orteils humides Peints en rose juste pour toi Quand tu embrasses doucement mes pieds.
4.
Puissions-nous Puissions-nous, comme les roses, nous dissoudre dans le vent, passer du bruit au silence et aux « abonnés absents », laisser de nous des pétales, bien vite au vent dispersés et le fruit, seul héritier de ce qui fut une fleur. laisser de nous des pétales, bien vite au vent dispersés et le fruit, seul héritier de ce qui fut une fleur. Puissions-nous, comme les roses, nous dissoudre dans le vent, passer du bruit au silence et aux « abonnés absents », laisser de nous des pétales, bien vite au vent dispersés et le fruit, seul héritier de ce qui fut une fleur. Que ce soit un jour d'été écrasé par le soleil, sous un ciel bleu, éthéré, et que, pour unique veille, bourdonne une seule abeille.
5.
Un cœur de rose Quand arrive le soir dans l'air parfumé, je t'observe descendre. Et derrière toi, tout le monde semble aller quelque part avec ce sens De l'orientation qui te manque. Tes yeux sont vides comme ceux dont les têtes sont pleines D 'histoires de fêtes et de prostituées. Et de toutes ces choses que tu n'as pas eu. La ville a tant de chemins étranges. La mémoire dirige tes pieds ivres et sans but, te conduit dans des ruelles depuis longtemps oubliées, et, en rencontrant l'ennui (l'agacement) Là où ton cœur a pourri. Mais le soir est ton témoin puisqu'il connaît Les secrets pliés dans ton cœur de rose.
6.
Vent d'autan Qui n'a jamais connu la morsure De ce souffle impétueux et doux Ne sait point la folie d'amour Vent fou vent fort vent d'autan mon âme Et si l'autan blanc m'échevelle Si son respir met à mal mes guipures Et si mes yeux verts étincellent De ses fins d'orage souvent J'aime pourtant ses soupirs dans mon cou Vent fou vent fort vent d'autan mon âme Si tant tu m'ensorcelles, impétueux amant Plus m'effraie la froidure de ton désamour Vent doux vent violent vent d'autan .... Ne l'écoute pas , mon âme Ne l'écoute plus ......
7.
Ballade de lumière Sous la peau de tes mains blanches, dans tes veines coule un sang de raisin bleu et dans ce matin de cristal, une ombre lunaire flotte sous tes paupières, biche craintive ... Je dis les rais de la lumière , parade et danse d'une nymphe égarée dans l'ombre des forêts une chamade au coeur de sa chair, un tambour de sang, La musique de tes hanches, est éternité. Lucia, mon violon écarlate, l'herbe chante sous tes pieds ...! Des arbres lancent leur filet de branches dans les remous de l'eau profonde, troublant le reflet des oiseaux et les corps alanguis des poissons dorés ... Je chante les rais de la lumière, et ses reflets, nymphe égarée, ton coeur bat d'un tambour de sang, sous la tension de l'archer Oh, Luce tes cheveux dans le voile clair de la lumière sont-ils bien ce soleil d'ambre, ces parfums de cannelle et de cyprès, ces libellules et ces poussières d'émeraudes? Je chante les rais de la lumière, nymphe égarée, les yeux du faune affamé, S'allument à ton étreinte parfumée Je dis les rais de la lumière, nymphe égarée, les yeux du faune affamé, S'allument à ton étreinte parfumée En Août, sur l'aile de l'oiseau bleu et le souffle de trèfles célestes quand le secret de la vigne dans ton sang chuchote les anciennes légendes sur le vin ... je chante les rais de la lumière, nymphe égarée ton coeur bat d'un tambour de sang, et je bois dans l'ombre le secret de ta chair exaltée
8.
Le dernier baiser Les langues de feu Jaillissant de ton crâne Ont cherché en vain à adoucir le feu de ma vie caché dans un creux et s'écoulant comme eau Mais la flamme de mon désir s'est aussi éteinte. Et les cendres sur mes larmes ont brûlé m'asséchant au dehors comme au dedans. Hélas! Rien à la fin ne m'a été rendu De l'ultime baiser que je t'avais donné.
9.
Love after love Le temps viendra où, avec exaltation tu te salueras arrivant devant ta propre porte, face à ton propre miroir où l'un à l'autre vous sourirez au signe de bienvenue, disant, assieds-toi. Mange. Tu aimeras à nouveau l' étranger que tu étais Offre-lui le vin. Le pain Rend ton coeur à lui-même A cet étranger qui t' a aimé toute ta vie, que tu avais oublié pour un autre, qui te connaît par coeur. Reprend les lettres d'amour sur l'étagère Les photos, les feuillets désespérés Décolle ton image du miroir. Assieds-toi. Et régale-toi de ta vie.
10.
L'or du temps (Douce lumière) Douce lumière de la rose, phare à guider nos jours, nos nuits, si prompte à la métamorphose, précieuse, comme ce qui fuit : le jardin, grâce à vous, s'éclaire, d'une lueur inaperçue, de ceux qui ne savent que faire, de la beauté de ce qui fut. Sur le fleuve du temps, la rose navigue plus vite que nous : la mort, elle en sait quelque chose qui sa chevelure dénoue, mais le temps qu'encore elle brille, pour le poète est un éclat qu'au profond de l'âme,  il distille qu'au profond du coeur,  il reçoit. (Je voudrais) Je voudrais tout recommencer : et repartir vers la jeunesse, exercer un autre métier, voyager, voyager sans cesse ! Les chemins qui étaient ouverts se sont fermés depuis longtemps. Il me reste un bord de rivière le soleil, comme un diamant. (Ne pas tout à fait)  Ne pas tout à fait s'en aller,
 avant de dire la beauté
 des arbres, et du soir qui tombe,
 quand la lumière combat l'ombre.

 Oh ! ne pas mourir encore,
 avant d'avoir transmuté l'or
 du temps, en mots, donné aux roses 
le diadème de l'été. 
11.
Aux marches du château Aux remparts de la plus haute tour Est-ce la pâle griseur des nues Qui embrume parfois la vue Ou la souvenance d'un sourire Calque d'une aile oblique d'été Sur un ciel peint à l'éternité Ou bien l'incertaine escarpe Et la montée de ces cent marches Vers cet inaccessible Toi Quand à l'aventure vont les pas ? N'est-il donc de couleur Que la transparence des nues? . Alors , qu'il grise Qu'il bruine même Puisqu'au faîte tu n'es pas .....
12.
Η μοναξιά μου Ήσουν είσαι και θα είσαι η μοναξιά μου . Η πικρία στο βλέμμα που δεν ήρθες , άγγελέ μου . Πρέπει ν'αλλάξω ,να φύγω , μα καθυστερώ . Συντηρώ με συναίσθημα τα μαύρα φτερά μου , ωσότου περάσουν όλα απο μπροστά μου τα λευκά .
13.
Chante-moi un hymne profond Qui vient du cœur Qui sort par la bouche Et qui s'envole vers l’horizon Tel un adorateur sur sa roche Son encre saigne de bravoure Ses paroles ne sont que des odes d'amour Dans chaque vers, elles me parlent d'un souvenir de velours Délicieux à savourer Délicieux à manger Dont le goût est "Joyeux au sel du chagrin'' Ou "Malheureux au sel du matin" Sur le rivage je ne touche le sable Que pour semer la chair de mon semblable De rompre le silence d'un austère, je brigue Montant et descendant les vagues Je sillonne sa poitrine Quand il fait des rimes, je les mine Il me purifie Il m'embellit Il peint des cœurs Il songe que je suis sa fleur Il prend l'écume Et il fume Il prend le pinceau Il est mon oiseau Peut-être Est-il mon maître ? Et quand le malheur touche les je t'aimes On ne les désigne que par de tristes "Aime" Alors chante-moi un hymne profond Qui vient du cœur Qui sort par la bouche Et qui s'envole vers l’horizon
14.
Les nues sont endormies. 
Dans un voile marine, 
Le grand Chariot scintille 
De pierreries divines, 
Et cet éther qui brille 
Semble offrir dans la nuit 
Un intouchable abri 
À mes yeux éblouis ... La queue d'une comète 
Fait un arc dans le ciel 
Et traîne derrière elle 
Une nef irréelle, 
Couleur d'ombre profonde, 
Dans cette mer de songes, 
Pour finir vers le Cygne 
Sa course serpentine .... Elle porte en ses flancs 
L'âme pâle des morts 
Arrachée par l'élan 
d’un mythique grand bang 
Au primaire Océan 
D'où toute vie naquit 
Et qui revient au port 
Quand toute vie finit... Qui es-tu, Bateau-Nuit ? 
Combien d'âmes ont suivi 
Ton nocturne périple 
Et son éternel cycle ? 
Tu voyages inlassable 
De la Terre profane 
Vers les rives diaphanes 
De ces cieux insondables ... Serais-tu cet esquif 
Du divin Osiris, 
Qui chaque jour poursuit 
Sa course de vermeil 
Au dessus des mortels 
Se reposant la nuit 
Dans l'ombre du néant 
Sempiternellement ? Lorsque viendra mon tour 
De mourir et renaître .. 
J'irai vers les étoiles 
Dans le chant de tes voiles, Ô Bateau-Nuit .......
15.
Le criquet, dans le jardin, ne demande rien, ne fait rien, il ne fait rien que passer, il est là, pour exister, le poète, en sa maison, il n’écrit que des chansons, tu lui as tourné la tête, depuis, son cœur est en fête, il est là pour exister, il n’est là que pour t’aimer.
16.
Bateau ivre égaré à la coque éclatée Assourdi du fracas des houles sur ses flancs , Dans les flots impavides je vais aveuglément, Chercher le cimetière des navires brisés L'océan de la vie broie l'âme sans répit Où est donc cet ailleurs où je peux te trouver ? Je me meurs de n'être qu'un voilier démâté Ô rejoindre ton port et y trouver abri Venir de cette énigme Des profondeurs obscures Traverser les mystères Des rêves archaïques Aux flots couleur turquoise Du berceau primitif, Sans savoir quel soleil Éclaira ce chemin ... . Et un jour être cendre Au dernier flamboiement De ces mondes barbares Prisonniers du hasard , Sans nulle certitude De voir encore les nues, Le regard éperdu Des beautés de l'azur ... . Flotter, encore flotter sur l'encre de tes mots Humer les essences de la vie avec toi Et transcender un jour la fleur de nos émois . Je ne sais d'où je viens Je ne sais où je vais.... . Pourquoi ai-je ce soir Cet élan de renaître Dans l'Infiniment Bleu De la voûte céleste Pour m'offrir, l'âme à nue, Le corps vêtu de feu, En archet de lumière Au puits sombre de tes yeux ? J'irais crier ton nom dans les étoiles d'or, Rechercher ton visage au secret des nuages , Si nous avions encore l'infini en partage ... Mais Comment Enclore l'Univers Dans des pupilles noires ?

about

"TOI
Qui que tu sois !
Je te suis bien plus proche qu'étranger."
Cet album, est le fruit d'une collaboration avec des auteurs(es) qui sont aussi devenus mes amis sur des réseaux sociaux. Il s'étend sur ces 3 dernières années, c'est dire que c'est le reflet, certes infime mais ô combien chaleureux, de ce lien vivant et partagé, qui nous fait advenir, la poésie.

credits

released December 18, 2016

Toutes compositions, instruments et voix © Franklin Hamon, tous droits réservés. Pour les propriétés des textes et des traductions se reporter au détail de chaque piste

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